S'il refuse, rencontrer le maire ou ses adjoints. Leur présenter les arguments en faveur du maintien dans le domaine public de ce chemin.
Si l'enquête publique, préalable à toute vente de chemin, n'a pas été engagée, une bonne discussion - toujours à plusieurs - est souvent suffisante.Si l'enquête publique est ouverte il faut alors agir vite : L'enquête dure quinze jours consécutifs mais les mairies de nos petits villages ne sont souvent ouvertes que deux ou trois demi- journées par semaine, et il ne faut pas rater ces moments d'ouverture au public. Chacun ira consigner ses arguments sur le registre d'enquête publique ( ouvert par le commissaire- enquêteur choisi par le Conseil municipal ) Une liste de commissaires-enquêteurs est établie annuellement par le Préfet du département', mais les communes peuvent désigner d'autres personnes ( peu souvent formées ou préparées à ce rôle) .Le commissaire-enquêteur est souvent présent le premier et le dernier jour d'enquête. En plus de l'écrit il est nécessaire de dialoguer avec lui. Pour ceux qui ne sont pas sur place ( et il y en a souvent ), ils doivent envoyer un courrier qui devra être annexé au registre. Le commissaire- enquêteur fait son rapport, qui doit être motivé, et l'envoie dans le délai d'un mois au Conseil municipal. Ce dernier se réunit à une date qui lui convient et suit ou pas, l'avis rendu par le commissaire-enquêteur.

Attention, trop souvent le public est peu ou mal informé de l'ouverture d'une enquête : affichage sur un poteau, sur un arbre, voire pas d'affichage du tout. L'affichage doit être fait à chaque bout du chemin ( ou portion de chemin )

Tout citoyen ,résidant ou pas dans la commune, toute association, sont habilités à s'exprimer à propos de vente de chemins car tout le monde a le droit de marcher sur un chemin public.

Si la tache est trop difficile, si la pression est trop forte, on peut s'adresser à des associations comme A.D.M.V.C. qui apporteront leur soutien (mais n'agiront pas à la place des gens ).Si on fait appel à A.D.M.V.C. des responsables de l'association se rendent sur place, " in situ " , avant toute action éventuelle